top of page
Rechercher

Les premiers cœurs artificiels de Carmat bientôt commercialisés en Europe


«Notre but c'est d'arriver à produire 10 coeurs par mois», précise sur France Info Stéphane Piat, directeur général de Carmat.




Le cœur artificiel de Carmat conçu par le professeur Alain Carpentier va pouvoir être commercialisé en Europe. La société française qui a développé ce cœur a obtenu le marquage CE (certification européenne). «C'est le fruit de près de 30 années de recherche», se félicite ce mercredi Stéphane Piat, directeur général de Carmat sur France Info. «Sur les prochains mois on va se concentrer sur la commercialisation et nous allons nous focaliser sur l'Allemagne qui détient plus de 40% du marché et la France», ajoute le directeur. Ce dernier précise que le coeur de Carmat pourra être vendu en Europe et dans une dizaine d'autres pays qui acceptent le marquage CE.


Les chaînes de production du cœur artificiel sont en route. «Il faut deux mois et demi pour produire un cœur. Notre but c'est d'arriver à 10 par mois», indique Stéphane Piat.

«Ces cœurs sont destinés aux gens qui souffrent d'insuffisance cardiaque avancée», ajoute le directeur, ceux qui attendent une greffe de cœur et il y en a de plus en plus grâce aux avancées médicales.

Vers une prise en charge par la sécurité sociale

Quant au remboursement des cœurs par la sécurité sociale, Stéphane Piat a bon espoir d'autant que «ce sera plus rentable d'implanter un cœur que de maintenir des patients en insuffisance cardiaque à l'hôpital». Le coût de ces cœurs est confidentiel mais il est «plus élevé que les 150.000 euros» avancé.

La commercialisation du cœur artificiel Carmat intervient avant même que les essais cliniques ne soient terminés puisque sept patients doivent encore être implantés pour achever l'étude-pivot, indique la radio.

Cotée en Bourse depuis dix ans, Carmat a réalisé sa première implantation sur l'homme en 2013. Mais entre 2013 et 2016, cinq décès - dont certains provoqués par des défaillances de la prothèse - sont venus assombrir la trajectoire de l'entreprise, scrutée de près par l'opinion publique et les médias. Son parcours boursier est à l'image de la trajectoire de l'entreprise. Après avoir grimpé à plus de 130 euros fin 2013, son titre a terminé la séance à 29,40 euros.




Source Le Figaro




bottom of page